dimanche 21 novembre 2010
Les petits mouchoirs
Les petits mouchoirs, c'est l'histoire d'une gang de potes. Des potes qui se côtoient sans réellement se voir.
Le film débute par l'accident de Ludo. C'est grave. Il est à l'hôpital.
Le reste de la bande décide malgré tout de partir en vacances, le laissant seul face à son destin.
J'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire. Les personnages dépeints étant abjects, j'avais envie d'en finir au plus vite.
La vraisemblance de la situation est elle aussi difficile à avaler.
Ca vous viendrait à l'idée de vous dorer au soleil suite à la vue terrible de votre ami défiguré?
Et puis tout a changé.
Je m'y suis attachée à ces caricatures vivantes. J'ai ri.
Je n'ai plus vu le temps passer.
Deux heures et demi, c'est pourtant long.
On en dira ce qu'on veut: oui, Canet nous joue du violon ; oui, c'est cliché. Oui, les personnages n'évoluent pas ; oui, les femmes y ont très peu de place. Oui, sa manière d'aborder la sexualité est grossière — le personnage d'Isabelle simulant une partouze sur Second Life en est un bon exemple.
Oui.
N'empêche, j'ai pleuré. Et pas qu'un peu.
Je devais retenir mes larmes alors même que j'avais quitté la salle. Mon ami et moi n'avons alors plus échangé que quelques mots. On s'est regardé d'un air entendu et on a marché en silence jusqu'à sa voiture.
Parce que c'est vrai qu'on vit dans un fichu monde. C'est vrai que nos belles amitiés ne riment pas à grand chose. A peine à combler des besoins égoïstes les uns après les autres.
Mais c'est aussi vrai que dans le fond, on aimerait tous agir autrement.
Et qu'on est touché, tout simplement, malgré nos faux semblants.
Alors voilà, j'aurais pu décrier ce film et vous en citer tous les défauts. Ce n'aurait sans doute pas été si compliqué.
Mais pour une fois, j'avais envie de penser avec mon cœur. Et mon cœur a pleuré.*
* Je tiens tout de même à préciser que j'étais très fragile en cette période et que mon intellect était sans doute lui aussi un peu fatigué. J'émets donc à présent des réserves sur mon jugement d'alors. Je le visionnerai à nouveau un jour afin d'en avoir le cœur net...


mercredi 10 novembre 2010
Mon hippopotame





Tout comme je les aime!


jeudi 4 novembre 2010
The social network
Ca faisait bien longtemps que je n'avais plus autant apprécié aller au cinéma.
Longtemps que je n'avais plus vu une salle aussi remplie. Un silence aussi profond envahir les lieux, même si de temps à autre il était entrecoupé de rires. Une vague de murmures se propager dès les dernières minutes du film pour se transformer en un véritable brouhaha. Un vent. Une tornade.
Je suis restée là, scotchée, à observer.
A écouter tous ces gens qui avaient tellement de choses à se raconter à la suite de The Social Network.
Un grand film, une BO géniale et des acteurs époustouflants.
Et comme je ne pourrai jamais vous en parler aussi bien que lui, je m'arrêterai là.


mardi 26 octobre 2010
Du shampooing comme des bonbons
Lush, c'est une marque colorée. Fun. Ce sont des packaging rigolos. Des produits frais faits mains qui sentent bons et des vendeuses qui vous plongent la main dans le bain.
Bon, ok, parfois le côté écolo n'est pas totalement cohérent (est-ce bien raisonnable de prendre de longs bains moussants quand on se dit soucieux de l'environnement?) mais j'ai vraiment craqué sur leurs shampooings.
Et puis je trouve que quand même, à l'occasion, on a bien le droit de se faire plaisir!
Alors, tout d'abord, pour ceux qui ne connaissent pas, une petite vidéo.
Et sous ce lien, vous trouverez une jolie histoire sur son créateur, Mark Constantine, qui se définit "comme un homme dont tous les sens sont en éveil".
Les fameux shampooings à la pièce.

Le shampooing à la pièce est un shampooing solide sans silicone que l'on frotte délicatement sur les cheveux et qui mousse immédiatement. Il prend peu de place et s'emmène partout avec soi.
A savoir: un shampoing sans silicone ne s'alterne pas avec un shampooing classique. En effet, ceux-ci nécessitent 4 à 5 shampooings supplémentaires afin d'en éliminer toute trace.

Il ne paie pas de mine au premier abord, je vous l’accorde.
Tout de blanc vêtu, incrusté par-ci par-là de paillettes dorées, je pensais en le voyant dans sa petite boîte métallique (3) qu'il serait terminé en quelques applications. Mais loin de là: on peut à mon avis tenir des mois entiers avec un seul galet! (55 g à 8,30 euros)
Il fait les cheveux doux, les lave profondément — on les entend crisser au rinçage — ce qui leur permet de rester propre beaucoup plus longtemps. Et surtout, comme son nom l'indique, ils sont vraiment brillants.
Le Pousse Plus Vite! (2)
Je ne l'ai pas encore utilisé mais son odeur épicée me plaît. Pourtant encore emmitouflé dans son sachet, la senteur de cannelle a déjà envahi ma salle de bain. Le Pousse plus vite! serait paraît-il une des meilleures ventes en shampooings solides. Il ferait des miracles!
Je vous aviserai des résultats.

On tente de frotter, ça ne mousse quasiment pas, ça se casse...*
Bref, le côté "c'est frais, c'est sympa pour l'été" était loin d'être suffisant à mon goût.
Quant aux ballistics - ces grosses boules effervescentes à jeter dans le bain - je les trouve tout simplement hors de prix.
Pour résumer, je trouve que Lush est une marque qui demande un certain tri à l'achat. Il y a du bon, du très bon, du fun et du moins bon. Surtout, n'hésitez pas à faire des bulles en magasin et à tout tester!
*Après la rédaction de ce post, on m'a informé qu'il était plus facile de les utiliser en les intégrant dans une fleur de lavage (vous voyez de quoi je parle?). Donc, cet été, je renouvellerai l'expérience.


dimanche 10 octobre 2010
Restaurant Biron
♥♥♥/4
Ca fait un moment que j'avais décidé de vous en parler, mes souvenirs sont devenus flous depuis, mais soit, le restaurant Biron a toujours une petite place dans mon estomac, donc voici le post!
C'est quoi? Un restaurant tenu par un jeune chef branché influencé par la cuisine asiatique.
Ca se trouve où? Au 1429, rue Amherst, dans le quartier gay de Montréal.
C'est joli? Oui, c'est design tout en restant simple. Et vous avez une vue directe sur la cuisine et David Biron aux fourneaux.
C'est bon? Oh oui! J'y suis d'ailleurs retournée.

La première fois, le lunch.
J'avais choisi le menu du jour. (16 Dollars)
Avant même de commencer les festivités, j'ai vu que je n'allais pas être déçue. L'eau — toujours offerte au Québec — était parfumée au concombre (j'avoue, c'est plus joli que réellement goûtu), et puis, le pain, waouw!
Sur une jolie tablette de bois munie de quatre pieds à l'orientale étaient posées trois tranches épaisses de pain et des mini-baguettes moelleuses, le tout accompagné de beurre aromatisé à l'agrume. J'avais hâte de voir arriver la suite.
Le sashimi de Kimoko (champignons) arrive alors sur une pierre d'argile, servi avec une sauce moutarde maison, du Wasabi, des échalottes finement coupées et de la sauce soya maison. Divin!
Le plat principal, le maquereau grillé sur Kimchi maison et oeuf farci, était très bon aussi, même si un peu trop épicé à mon goût. Très belle présentation également.
Je n'ai par contre pas craqué sur le dessert, le triple pomme, mais ça ne m'a pas empêché de revenir la semaine suivante ...
La deuxième fois, le brunch.
Le brunch à Montréal, c'est une véritable institution. Il suffit de voir les longues files d'attente dans certains lieux branchés du Plateau ou autres. (je vous en parlerai prochainement)
Au Biron, il y avait très peu de monde mais la qualité était bel et bien là.
Ce jour-là, j'avais — pour une fois! — mon appareil photo. Par contre, je n'ai pris aucune note et comme ça fait déjà plusieurs mois, ma mémoire fait des siennes quant à l'intitulé des plats. J'espère que vous me pardonnerez.
Voici un aperçu de ce que le chef nous avait préparé:



En résumé, n'hésitez pas à y faire un tour, d'autant plus que les prix sont très démocratiques!
Le site
Photos personnelles


lundi 28 juin 2010
La Terrasse Justine
♥/4



lundi 21 juin 2010
L'homme sauvage et l'enfant
♥/4



vendredi 4 juin 2010
Aux Vivres
♥♥/4


jeudi 3 juin 2010
Mamie Clafoutis
♥♥♥♥ Coup de coeur!





vendredi 5 février 2010
La princesse qui croyait aux contes de fées
♥♥/4



mardi 22 décembre 2009
Lucia y el sexo
♥♥♥♥ Coup de coeur!


mardi 1 décembre 2009
Mon nouveau bar Je-traîne-sur-internet
♥♥♥/4



vendredi 21 août 2009
Malika Doray


dimanche 26 juillet 2009
"Ma Dolto" de Sophie Chérer
♥♥♥/4

"Il est bientôt l'heure de déjeuner. Un enfant réclame un bonbon à sa mère. (...) L'enfant qui a faim manifeste un besoin: le besoin vital d'être nourri.
L'enfant qui demande un bonbon (...) ne manifeste pas un besoin (...) mais un désir.
(...)
Deux attitudes de la mère sont possibles.
Elle sort le bonbon de sa poche et le donne à l'enfant, pour avoir la paix, pour acheter son amour. (...) Résultat: l'enfant en veut un autre aussitôt. La mère trouve qu'il exagère. (...) La mère a voulu la paix. Elle s'est préparé la guerre.
Autre attitude aussi malsaine, la mère répond:
- Pas question, ce n'est pas l'heure.
Ou:
- Non, je ne veux pas.
- Pourquoi?
- Parce que je te le dis.
Elle n'exprime qu'un refus, un agacement, et en aucun cas la considération du désir de son enfant.
- Maman, je voudrais un bonbon.
- C'est vrai? Tout de suite, là, maintenant?
- Oui.
- Je comprends ça. Tu t'es dépensé toute la matinée, tu as envie d'un réconfort. Tu as peut-être faim, aussi. Nous allons bientôt déjeuner. Tiens, d'ailleurs, moi aussi je rêve d'un bonbon! Il serait comment, le tien?
- Fourré au chocolat, avec un enrobage croustillant parfumé à la fraise...
C'est l'occasion de dresser la liste de tous les bonbons connus, de leurs formes (...) et, pourquoi pas? d'en inventer, pour le plaisir d'y rêver et d'en rire.
- Le mien, il serait vert. Un bonbon aux épinards!
Car c'est "un plaisir de bouche, dit Françoise Dolto, de parler, de chanter, de roucouler." Un plaisir qui ne disparaît pas, qu'on ne perd jamais, qui se renouvelle à l'infini. (...)
Tout, plutôt que de refuser à l'enfant le droit de désirer, car le désir d'un enfant, c'est lui, c'est son élan vital. S'en moquer, le détester, l'ignorer, le nier, c'est se moquer de lui, le détester lui, l'ignorer lui, le nier lui.
Tout plutôt que de penser: n'y pensons plus, n'en parlons pas, ne regardons pas la tentation en face, ne prenons aucun risque. "Alors que c'est cela, vivre. C'est mettre des mots sur ce qui nous tente, et en parler."
C'est s'enrichir, oui, et parfois en vocabulaire.


lundi 20 juillet 2009
Mon livre de vie: Femmes qui courent avec les loups
♥♥♥♥ Coup de coeur!

A lire, à relire. A étudier, à vivre. A écouter, à pleurer.
Il ne me quittera plus.
Et dire qu'il était là, depuis dix ans à m'attendre dans un coin poussiéreux de ma bibliothèque.
Mais il tombe juste, comme pour nous toutes.
A un moment de ma vie où je refais surface, je vous le conseille, sauvagement.


Accords de goûts
♥♥/4


J'ai toujours souhaité en créer un, Julie l'a fait pour nous.
Un livre regroupant de nombreuses associations de saveurs, étonnantes ou éternelles.
Très utile pour les apprentis cuisiniers et les fins de mois.
Son site


vendredi 10 juillet 2009
samedi 13 juin 2009
Vins et champignons

