dimanche 7 novembre 2010

Japon

Photos personnelles - Cliquez sur les photos pour les voir en grand.


2008 Narita
8 octobre

Hôtel assez cher. Quand on ne prépare rien, voila ce qui arrive.
Joli jardin. Je le vois du restaurant.
Rencontre d'une Américaine. Elle a donné des cours de langue durant un an à Tokyo. Ça me donne des idées.
Je veux retourner à l’aéroport pour échanger mon Japan Rail Pass.
Je demande mon chemin. Je lui fais des signes d’avion, elle me comprend.

Nagoya
9-10-11-12 octobre

Megumi.
Un fonctionnaire m’aide, veut l’appeler. Il me conduit de kiosques en kiosques, je la retrouve. De grandes accolades. Ca fait si longtemps !
Oasis 21. On reçoit des tonnes de cadeaux dans la rue: shampoing, thé, mouchoirs, friandises.
On pourrait vivre juste en marchant.


Takayama
13 octobre

Une vieille dame rencontrée dans le train m'offre des friandises.
Quelques temples. Un arbre centenaire.
Ruelles étroites, bordées d’un filament de rivière. C’est très joli.
Bondé de touristes, c'est le week-end, les Japonais sont tous là je crois.
Je marche jusqu’au parc, je m’arrête dès l’entrée. Je lis deux ou trois pages de mon roman. Il fait froid.
Je rentre.

Osaka
14 octobre

Gâteau au chocolat et thé à l’orange dans une maison traditionnelle.
Rencontre de la maman de Megumi. Elle m’offre le quatre heures.
Leur maison se trouve un peu à l’extérieur de la ville, je suis malade dans la voiture, chemin tortueux.
Grand buffet pour me célébrer. Papa très drôle. Maman m’offre une jupe de Kimono.
Premier bain à la japonaise.
Miyazaki. Un homme-poisson.

Il fait froid mais ils m’habillent d’un gros pull. C’est agréable.
Les chiens sont tout fous. Ils courent dans tous les sens.

Kyoto
15-16-17 octobre

15 octobre

Superbe temple, Kiyomizu-dera.
Megumi me quitte à 16 heures. Contente d’être seule à nouveau.

Guesthouse bien sympa. Fichue Allemande.

16 octobre

Une multitude de temples, château. Musée du Manga. Je découvre XX. Sublime manga. Je le feuillette, encore et encore. Je voudrais l'acheter. C’est une trop vieille édition me dit-on, difficile à trouver. Je chercherai à Tokyo.

17 octobre

Marché de poissons, magasins.
Bières avec Adam d'Israël. On sympathise tout de suite. Il insiste: il payera toutes les bières.

Hiroshima
28-29 octobre

Très calme. Wouaw.
Guesthouse géniale. Internet et laundry gratuit.

Au musée, larmes aux yeux et mal au ventre.
J’écoute les témoignages. J’y penserai longtemps.

Miyajima
30 octobre

Magnifique.
Je reçois une orange.

Rencontre des frères et sœurs catalans. Ascension de la colline. Singes des neiges bataillant au sommet. Funiculaire. Pancake de poulpe et huîtres divines.
Au retour, je recroise Adam. On se retrouvera en Thaïlande.

Beppu
21-22-23 octobre

21 octobre (en soirée)

Onsen Takegawara: bain de sable.
Elles rient de me voir si rouge dans le bain chaud.

22 octobre

Les huit enfers. Rencontre de Kaoru. On se donne rendez-vous à Tokyo.
Rencontre des Chiliens et de la Française.
Une bourse? Pour une durée de deux ans? Je réfléchis.

Musée du sexe.
Onsen hoyoland: doroyu, ce qui signifie bain de boue.
Un bain mixte juste après les images érotiques?
Bières avec Catriona. Elle est Irlandaise et parle bien trop vite. Je ne comprends pas tout.

23 octobre

Suginoi Palace: onsen, sauna et belle vue.
Souper surprise avec Catriona.

En vitesse, un dernier onsen avant de quitter la ville: Hyotan

Usuki
24 octobre (matinée)

Je recroise l’Anglais et l’Espagnole, James et Coloma.
Nos tickets sont numérotés. À la sortie du train, ils ne sont plus là. Se sont-ils endormis?
Pas de bus. Deux businessmen me proposent de partager leur taxi, je ne paye rien. Ils viendront me chercher une heure et demie plus tard.
Bouddhas de pierre sculptés à même le roc.
Grande expérience culinaire, rencontre de locaux charmants.
Ils s’émerveillent de me savoir de Belgique. Chocolat, bières...
Je suis seule. " Aaahhhhhh!! » général.

Mes nouveaux amis en costume viennent me chercher, je n’avais pas bien compris l’heure. Je cours.
Au moment où mon train entre en gare, on m’interpelle. Un couple du dîner me rattrape, ils veulent m’offrir quelques cadeaux et le nom des aliments formant mon repas. Adorable. Un long chemin séparait les bouddhas de la gare.
Maintenant, je vais pouvoir me repoudrer le nez.

Yufuin
24 octobre (après-midi et soirée)

J’arrive à la gare de Yufuin.
Il est déjà tard: 14h30. L'onsen, Saigakukan, ferme à 16h et j’en ai pour plus d’une demi-heure de marche.
Je demande mon chemin, un couple s’apprête à rentrer chez eux mais propose de me conduire. J’arrive tout juste pour profiter du paysage. Je suis seule dans l’onsen, le bonheur...
Je ne traîne pas, il fait trop chaud.
Je retourne dans le centre, je déambule et profite des magasins le long des rues anciennes.
Il fait noir, je n’ai pas l’heure, je décide de rentrer : j'ai une corres
pondance pour rejoindre Beppu.
Yufuin est très beau, calme. Le sommet de la montagne est entouré de brouillard.

Okayama
25 octobre

Jardin. Top trois du Japon comme ils se plaisent à dire.
Souper gargantuesque. Les cuisiniers me questionnent à l’aide de leur laptop, deux clientes les rejoignent. Je leur donne mon adresse, elles me donnent un cadeau.
Je le découvre le soir venu : deux jolis gâteaux, emballés comme il se doit. Le goût est quant à lui assez particulier!

J arrive à X. L office du tourisme est déjà fermé. Je demande mon chemin à un passant. Il ne sait pas, m’emmène à la police. Les propriétaires de l’hostel viendront me chercher.
Tout en haut d’une colline. La vue est époustouflante.

Ma compagne de chambre est trop bavarde, elle aussi munie de son dictionnaire japonais-anglais. Je finis par lui dire que je vais dormir.
Le lendemain matin, je rencontre deux Belges. Le propriétaire nous conduit à la gare, mes compatriotes m’offrent ce voyage.

Naoshima
26-27 octobre

26 octobre

Musée Benesse.
Hockney.
Pudding au potiron garni de taches (serait-ce du chocolat?). Je laisse un message dans le journal.
Sur le retour, une voiture s’arrête. Coïncidence, c'est la fille de la propriétaire de mon hostel.
Elle me dépose face à un bar.
Souper offert par un homme quelque peu vulgaire mais pas bien méchant. C'est tout petit, tout noir et enfumé. Je ne reste pas longtemps. Hoontoo ni arigato. Ça lui fait plaisir. Je crois même qu'il rougit!

27 octobre

Les autres musées sont fermés le lundi, zut.
Dîner trop copieux, belle vue sur la mer.
Hockney de nouveau. J’aime cet endroit.
Il y a Internet à disposition. Je lis mon nouveau livre sur le Japon. C'est un peu chez moi ici.

Himeji
28 octobre (début d'après-midi)

Je rencontre un couple de Hollandais. Ils font un voyage thématique, tels leurs ancêtres.
Livres de seconde main, j'y passerais bien ma vie entière, mais il me reste si peu de temps pour visiter. Une Geisha pose devant le château.

Nagoya
28-29 octobre

Problème de train. Quand il y a un accident avec le Shinkansen, il paraît que c'est toujours dû à un suicide. Rencontre du Suisse, Markus. Je retrouve Megumi.

29 octobre

Poste, j'envoie un colis, même par bateau c'est très cher.
Dîner, Alma fait sa sieste. On l'accompagne.

15h15, on a dormi trop longtemps.
Megumi et Alma m'accompagnent à la gare, je reçois un cadeau, les adieux, les émotions, j'oublie mon guide.

Tokyo
29-30-31 octobre et 1-2-3-4-5-6-7-8-9-10 novembre

29 octobre

Je n'ai pas l'adresse de ma guesthouse, je l'ai oubliée dans la poche de la poussette, glissée dans mon guide.
Heureusement, l'amabilité légendaire des Japonais me sauve.
Je rencontre des businessmen au bar, le boss m'offre mon repas.

Je découvre la première partie noire du Japon. Les pauvres employés sont éreintés: un s'endort sur la table, un autre s'ennuie ferme. Et pourtant, ils restent. Le boss a décidé qu'il s'amuserait, il s’amusera donc ! Il donne de grandes tapes dans le dos du grognon, qui jamais ne sourira. Le troisième semble particulièrement s'intéresser à la Belgique, il me parle d'Antwerpen et de Bruxelles. Des gaufres, du chocolat, de la bière, de la Grand Place.
Le quatrième, le plus sympathique et engageant, traduit dans un anglais sommaire. Il a pourtant voyagé et travaillé un an en Australie.
Dortoir de 8 personnes, je ne ferme pas l'œil de la nuit.

30 octobre

Asakusa. Les multiples magasins de souvenirs, du papier traditionnel, des figurines en papier mâché, des tissus, des biscuits, tout est là. J'ai envie de tout acheter. Je me limiterai à trois cadeaux et deux feuilles de papier.
Le temple.
Je continue ma lancée avec quelques magasins modernes, je mange des suba, tente de t'appeler, tu ne réponds pas. Je me réconforte avec un café froid de chez Starbucks.

31 octobre

Palais impérial, fermé le vendredi. J'erre dans le jardin, le parc de X, arrive a Ginza, visite le Sony shop, découvre que la Tokyo Designer Week a lieu ce week-end. Après la visite d'une ou deux galeries, je prends le métro et passe la fin de soirée à déambuler de stands en stands.
J'ai besoin de couleurs. L'art me manque.

Soirée passée en compagnie d'hispanophones. Un Mexicain, un Argentin et deux Catalans.
Très sympathiques, ils m'invitent à boire une bière (ou deux. Ou trois. Ou…je ne sais plus.). Le temps passe si vite que je ne me rends pas compte de l'heure: 2h30 du matin. Il faut rentrer. On se donne rendez-vous le lendemain. Ils ont leur avion à l'aube, mais je ne parviens pas à me lever. Ils n'auront été qu'un bref passage.
Au moins, à présent, je sais: je n'ai pas oublié l'espagnol.

1er novembre

Rendez-vous a 11h30 à Akihabara avec Kaoru, rencontrée à Beppu.
Electronic town. Sympathique quartier, mais Ka n'a rien d'une geek. J'y reviendrai plus tard, si j'ai le temps. On teste un maid cafe. C'est assez drôle mais l'interdiction de faire des photos me laisse un goût de déception. Un délicieux cheescake bien garni. Est-ce bien utile de le mentionner, Ka insiste pour me l'offrir. Elle m'offrira d'ailleurs aussi un souper diversifié, que l'on dégustera avec son ami, Daisuke.
Entre temps, nous sommes allées visiter le musée au Ropongi Hills, perché au 53ème étage avec une vue imprenable sur Tokyo by night. On en profite pour imprimer des stickers à la mode japonaise, dans un photomaton. L'expo est dédiée à Annette Messager. Très beau. À l'accueil du centre commercial, une jolie Japonaise garnie de son nœud en fleur m'en explique le secret. Je le partagerai.
Il est 22h, je devais rentrer avant la fermeture de l'accueil de l'hostel : ils ont mon sac. Heureusement, lorsque j'arrive avec plus d'une demi-heure de retard, ils se trouvent là, sirotant une bière.

2 novembre

Je me lève tôt pour me rendre au marché d'Harajuku dont parle mon guide. Je ne le trouverai jamais, malgré la recherche assidue de mes trois assistantes d'une quinzaine d'années, qui je pense s'ennuyaient terriblement et avaient trouvé en cette mission un goût d'aventure. Il me fut d'ailleurs très difficile de m'en séparer.
Parc de Yoyogi, les chanteurs, les musiciens, les danseurs de Hip Hop, le parc à chiens (tous vêtus d'une jolie carpette), le jogging des aveugles reliés par une corde à leur guide.

Je sens l'odeur fraîche de l'herbe coupée et le soleil me réchauffe.
Au hasard, je me dirige vers le pont. J'hésite à faire demi-tour, mais une vague impression d'animation m'attire. Je découvre un festival à Shibuya, de nombreux stands et une piste de danse. J'y achèterai deux kimonos pour enfants - je croyais qu'ils étaient juste courts, comme quoi un touriste, ça peut être bête - et des vêtements.
Je déambule ensuite dans le quartier, tombe sur une exposition de l'époque Edo et reste un bon moment bouche bée devant ces chefs d'œuvre.
Je termine par un centre commercial. Là, tout en haut de la tour de verre se trouve une exposition Manga.
J'y récolterai ma première figurine, un astro boy magnifique. Je suis assez fière de mon
acquisition.
Je me ferai encore le cadeau d'un menu tout de crabe ce soir-là, baignée par la musique mélodieuse de la harpe, tout en lisant ce court texte de Chris Marke, qui me touche au plus haut point.
Je ne suis pas d'accoutumée du genre à m'émouvoir pour un rien.
Est-ce l'harmonie de ce pays qui me fait apprécier ces courts moments?
De retour à Asakusa, je découvre mes nouvelles compagnes de chambre: je suis à présent entourée de filles, nous sommes six. On passe une bonne partie de la nuit à papoter, je suis vraiment exténuée.

3 novembre

Je me lève avec difficulté.
Je ne veux absolument pas manquer la danse des hérons et le défilé qui suit. Je manquerai tout de même la parade, après plus d'une heure d'attente sur le tapis rose.
À l’horizon, un dragon pointe le bout de son nez, mais il faut que je m'en aille: Gilles m'attend au pied d'Hachiko, ce brave chien.
Il n'a pas changé. Gilles.
Après dix ans, toujours ce même visage innocent.
On mange un bout, ou bout par bout, ce gigantesque hamburger au fromage et à l'avocat et mon ancien ami me fait découvrir le quartier de Daikaniyama .
Jeune, branché mais meilleur marché, j'y retournerai.
Je sens un léger malaise entre nous. Nous n'avons sans doute pas grand-chose à nous raconter, après plus de dix ans sans nouvelle.
Malgré tout, on parle de la possibilité d'un futur tête-à-tête. Peut-être une soirée lindy hop?
J'arrive enfin à te joindre, mais ton accueil est froid. Je raccroche. Je me sens triste à présent.

4 novembre

Je me lève tard, je fais mes lessives, je traîne sur Internet.
Un coup de déprime. Il est venu comme ça, sans prévenir.
Je me pose sans cesse des questions, je n'arrive pas à prendre de décision.
Revenir au Japon en février et en faire le tour complet, d'Okinawa à Hokkaido?
Suivre des cours de photographie?
Et l'année prochaine? Vivre ici? Reprendre des études d'art?
C'est fatigant de ne jamais pouvoir répondre, même pour une échéance courte telle que février.
Je voudrais prolonger mon séjour à Tokyo. Je m'informe mais le changement d'avion me coûterait 4000 bath. C'est malheureusement trop.
En début de soirée, je vais au Kabuki-za, dans le quartier de Ginza.
La pièce qui se jouait s’appelait Funa Benkei (Beinken dans le bateau).
J'avais loué l'audio guide, mais je ne le conseille pas.
C'est perturbant et même dérangeant les commentaires dans une oreille et les sons live dans l'autre. J'ai donc coupé l'appareil et profité du spectacle.
Demain, départ à l'aube, je vais au marché de poisson Tsukiji. Rendez-vous à 4h30 avec Marieke, Belge de Gand.

5 novembre

Debout à 3h45. C'est une première !
Marché Tsukiji. Sushi du matin, en file et en regardant du bon côté svp!
Quartier de X, maisons particulières, lumière, vraiment chouette.
Thé, couverture, musique et un bon livre.

6 novembre

Musée Crafts Asakusa.
Bateau sur la rivière Sumida jusqu'au jardin Hamarikyu Koen.
Rencontre de Beatriz, espagnole.
Cérémonie du thé. Matcha délicieux, dommage que je sois entourée de personnes qui ne la prennent pas au sérieux et n’en respectent pas les règles.
Monorail Yurikamome depuis la gare de Shimabashi qui traverse la baie de Tokyo par le Rainbow Bridge. Impressionnant!
Je rejoins l'île artificielle d'Odaiba.
Musée de la publicité. Très intéressant.
Onsen sur l'île. Oedo Onsen Monogatari. Toujours aussi bien.

7 novembre

Je suis allée acheter du thé au Tea-tsu. Bar-shop tenu par une demoiselle bien sympathique. Vous m'en direz des nouvelles.
Balade dans le quartier d'Ayoma. Grandes enseignes japonaises.
Dans le magasin Pleats Please, je découvre un folder sur l'expo design 21-21. Je vais y faire un tour. Il y a un concert de jazz au sein de la galerie. Un harmonica, une guitare et une contrebasse. Pas mal.
Juste en face, au Suntory Museum, une expo sur Picasso en l'honneur des X années de collaboration entre la France et le Japon.
Le centre est très intéressant d'un point de vue architectural. Les magasins bien choisis et il y a même un hôtel pour chiens.

8 novembre

Momat. National Museum Of Modern Art Tokyo.
Mot. Museum Of Contemporary Art Tokyo.
Je n'ai pas eu le temps de voir les expos temporaires, quel dommage.
L’exposition permanente est super. J'essaierai d'y revenir demain.

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